Caricias (Bigeschi)

 

Tango de 1937

Paroles d’Alfredo Bigeschi, musique de Juan Martí.

 

Plusieurs autres tangos portent ce titre. Ainsi celui composé par María Isolina Godard, avec des paroles de Juan Andrés Caruso, ou celui composé par Juan Canaro, paroles de Jesús Fernández Blanco.

 

Quelques interprétations :

  • Francisco Lomuto, avec Jorge Omar en 1937
  • Mercedes Simone, avec le Trío Típico en 1938
  • Ángel D'Agostino, avec Ángel Vargas en 1945
  • Rodolfo Biagi, avec Carlos Heredia en 1951

et aussi

  • Trio Yumba, avec Hugo Duval.

 

Caricias

 

La soledad
que me envuelve el corazón,
va encendiendo en mi alma
el fuego de tu amor lejano.
En las brumas de tu olvido
viaja mi ilusión,
gritando tu nombre en vano.

 

Pero no estás
y en mi cruel desolación
es un fantasma el recuerdo
de lo que se fue…
percibo tu sombra
y mi amor te nombra
pidiéndote aquellas caricias de ayer.

 

No vendrás…
y sin embargo te espera, mi amor.
Quiero olvidarte y no puedo olvidar
porque sos toda mi ilusión.

No vendrás
y yo esperándote estoy, mi bien,
con la fe del que ama como yo.
Y añora de ti caricias de ayer
anhelante mi buen corazón.

 

En la ansiedad
de tenerte junto a mí
mis manos en el vacío
te andan buscando,
y en medio de este silencio
atroz mi alma febril,
para sí, te está llamando.

Caresses

 

La solitude

qui m’enveloppe le coeur

allume dans mon âme

le feu de ton amour lointain.

Dans les brumes de ton oubli

voyage mon espoir,

en criant en vain ton nom.

 

Mais tu n’es pas là

et, dans ma cruelle désolation,

c’est un fantôme, le souvenir

de ce qui n'est plus...

Je peux sentir ton ombre

et mon amour dit ton nom

en te réclamant ces caresses d'hier.

 

Tu ne viendras pas ...

et pourtant je t’attends, mon amour.

Je veux t’oublier et je ne peux pas oublier

parce que tu es tout mon espoir.

Tu ne viendras pas

et je t’attends toujours, mon chéri,

avec la foi de celui qui aime comme moi.

Et, nostalgique de tes caresses d'hier,

mon coeur aimant soupire pour toi.

 

Avec le désir ardent

de t’avoir auprès de moi,

mes mains dans le vide

vont à ta recherche

et, au milieu de ce silence

atroce, mon âme fébrile,

pour elle-même, t’appelle.

 

                                                      Traduction François Benoist ©

     

     Voici la version de Francisco Lomuto de 1937 :

 

 

     Et la célèbre version D'Agostino-Vargas, de 1945.

 

 

 

 

 

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