Con tu mirar

Valse-Tango

 

Paroles de Norberto Canosa - Musique d'Eusebio Severo Giorno.

 

Quelques interprétations :

  • Juan Maglio ‘Pacho’, avec Carlos Viván en 1928
  • Francisco Canaro, avec Charlo en 1930
  • Enrique Rodríguez, avec Armando Moreno en 1941

et

  • Rafael Rossi.

 

 

Con tu mirar

 

Quise tanto adorarte

Con toda pasión,

Para después llevarte

En mi corazón.

Con tu mirar me diste

Una ilusión,

Para dejarme luego

Un hondo dolor.

 

Si alguna vez la suerte

Me hiciera ver

Los brazos de la muerte

Sería un placer.

Porque vivir no puedo

Más sin tu mirar,

Que antes morir prefiero

que no hoy penar (1).

 

Con tu mirar

también se fue

toda mi dicha,

Todo mi bien

Y mi querer.

Después sufrí

Un gran dolor,

Pues conociera

Tu fingido amor,

Tu falsedad...

 

No sé cómo olvidarte

Si tanto te amé,

Quise aprender a odiarte

Pero en vano fue.

No sé qué había en tus ojos

Que con tu mirar,

Robaste a mi vida

La felicidad.

 

En ti vivo pensando

A pesar del mal,

Que me han hecho tus ojos

Con aquel mirar.

Y albergando en mi alma

Vana ilusión,

Te llevaré constante

En mi corazón.

 

Soñé un Edén

Lleno de amor,

Dicha, placer

Y una pasión

Ardiente y fiel.

La realidad

Trajo dolor,

Y al recordarte

Me pongo a llorar

Loco de amor.

 

Par ton regard

 

J’ai tellement voulu t’adorer

de toute ma passion,

pour après t’emporter

dans mon coeur.

Par ton regard, tu m'as donné

un espoir,

pour me laisser ensuite

une douleur profonde.

 

Si jamais le destin

me faisait voir

les bras de la mort

ce serait un plaisir.

Parce que je ne peux plus vivre

sans ton regard ;

et, avant de mourir, je préfère

ne pas souffrir aujourd’hui.

 

Avec ton regard

sont aussi partis

toute ma joie,

tout mon bonheur

et mon désir.

J’ai alors souffert

une grande douleur,

quand j'ai découvert

ton amour feint,

tes mensonges...

 

Je ne sais pas comment t’oublier

toi que j’ai tant aimée,

j’ai voulu apprendre à te haïr

mais ce fut en vain.

Je ne sais ce qu’il y avait dans tes yeux

pour que, par ton regard,

tu voles à ma vie

tout son bonheur.

 

Je vis en pensant à toi,

malgré le mal

que m’ont fait tes yeux

avec leur regard.

Et en nourrissant dans mon âme

un vain espoir,

je t’emporterai toujours

dans mon cœur.

 

J'ai rêvé d'un Eden

plein d’amour,

de joie, de plaisir

et d'une passion

ardente et fidèle.

La réalité

m’a apporté la douleur,

et, en me souvenant de toi,

je me mets à pleurer,

fou d'amour.

 

 

Traduction François Benoist ©

(1) Variante : por no penar..

 

     Voici la version d'Enrique Rodríguez avec Armando Moreno de 1941 (vidéo avec traduction en anglais par Paul Bottomer ©)

 

 

 

 

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