Corazón encadenado

Tango de 1942

Paroles d’Ivo Pelay - Musique de Francisco Canaro.

 

Enregistrements :

En 1942 :

  • Francisco Canaro, avec Eduardo Adrián ;
  • Pedro Laurenz, avec Juan Carlos Casas ;
  • orchestre de Francisco Canaro dirigé par Roberto Garza, avec Ada Falcón ;

En 1955 :

  • Domingo Federico, avec Armando Moreno.

En 1956 :

  • Alfredo De Angelis, avec Oscar Larroca ;
  • Francisco Canaro, avec Juan Carlos Rolón.

 

Corazón encadenado

 

Sé que todos dicen que ya te he olvidado...

 

Sé que piensan todos, que mi amor ha muerto...
Sé que todos creen que, de aquel pasado;

 

que, de tus caricias, ya no hay ni un recuerdo.
Sé que, como todos, crees en mi olvido,

 

sin saber que vivo solamente para ti,
frente a tu recuerdo, con tu imagen ante mí.

 

Si preguntas a la noche,
te dirá por quién deliro;
si preguntas a los aires,
te dirán por quién suspiro.
Murmurar tu nombre, me oye el ave,
y las horas saben mi alucinación.

Vivo prisionero de tus negros ojos,

que han encadenado a mi pobre corazón.

Sé que para el mundo, todo ya ha pasado...

 

Sé que se murmura que ya no te quiero...

 

Sé que, como todos, piensas que he borrado

de mis pensamientos esos juramentos.

Sé que el vaso rojo de tu boca fresca

 

lucirá el aroma del recuerdo

y la emoción, que encerró aquel beso,

que ocultara tu balcón...

 

Coeur enchaîné

 

 Je sais que tout le monde dit que je t'ai déjà oublié ...

 Je sais que tout le monde pense que mon amour est mort ...

 Je sais que tout le monde croit que, de ce passé,

de tes tendresses, ne reste pas même un souvenir.

 Je sais, comme tout le monde, que tu crois à mon oubli,

sans savoir que je ne vis que pour toi,

face à ton souvenir, avec ton image devant moi.

 

 Si tu demandes à la nuit,

elle te dira pour qui je délire ;

si tu demandes à l'air,

il te dira pour qui je soupire.

 J'entends l'oiseau murmurer ton nom,

et les heures savent bien mes visions.

 Je vis prisonnier de tes yeux noirs,

qui ont enchaîné mon pauvre cœur.

 

 Je sais que pour le monde, tout est déjà passé ...

 Je sais qu’on murmure que je ne t'aime pas ...

 Je sais que, comme tout le monde, tu penses que j'ai, de mes pensées,

effacé tous ces serments .

 Je sais que la coupe rouge de ta bouche fraîche

montrera la saveur du souvenir

et l'émotion retenue dans ce baiser

qu'aura caché ton balcon... 

 

 

Traduction François Benoist ©

 

 

     Voici la version Francisco Canaro-Eduardo Adrián de 1942.

 

   Illustration de Fabian Perezde la série "Christine".

 

     Voici aussi la version de l'orchestre de Francisco Canaro dirigé par Roberto Garza, avec Ada Falcón au chant (vidéo accompagnée, dans les notes, du texte et de sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©).

 

 

 

 

Haut de page