El pibe te llama
Tango
Paroles d’Alberto Luis De Franco - Musique d’Alfredo José De Franco ("El Matrero" et "El Zurdito").
Un enregistrement connu, en 1946 :
El pibe te llama
Se nos muere el pibe, ya no hay más remedio.
La ciencia hizo todo lo que pudo hacer,
Y si yo he buscado que vengas a verlo
No fue cosa mía, lo hice por él.
Se nos muere el pibe, te llamé por eso
Yo sé que él te quiere, cerquita tener,
El pibe te llama, entrá, dale un beso
Después, podés irte, si así lo querés.
Anudada la garganta, lleno de angustia el pecho
La mujer se acerca al lecho donde el inocente está,
Con dulcísima mirada, el niño envuelve a su madre
Mientras débilmente al padre, le dice: “¡Vino mamá!”.
“Yo quiero que nunca, papito y mamita
nunca más se aparten”, su voz balbuceó,
Tras una sonrisa, sus labios callaron
Y en alas de un ángel, su almita voló.
Le gosse te réclame
Le gosse se meurt, il n'y a pas de remède.
La science a fait tout ce qu'elle pouvait,
et si j’ai voulu que tu viennes le voir
ce n’était pas pour moi, je l'ai fait pour lui.
Le gosse se meurt, c’est pour ça que je t’ai appelée.
Je sais qu'il veut t’avoir tout près de lui ;
le gosse te réclame, viens, donne lui un baiser ;
après, tu pourras t’en aller, si tu veux.
La gorge serrée, la poitrine oppressée,
la femme s'approche du lit du pauvre petit,
et l'enfant enveloppe sa mère d’un regard très doux,
tandis que faiblement, il dit au père : « Maman est venue ! ».
« Je veux que jamais, petit papa et petite maman,
jamais plus vous ne vous sépariez », a-t-il balbutié.
Après un sourire, ses lèvres se sont tues.
Et sur les ailes d'un ange, sa petite âme s’est envolée.
Traduction François Benoist ©