Tango des années 1920
Paroles : Sandalio Gómez - Musique : David "Tito" Roccatagliata
Osvaldo Fresedo, en 1922
Edgardo Donato, en 1935
Bernardo Alemany, dont une version chantée en 1938
Miguel Caló, en 1943, puis en 1966
Enrique Francini, en 1956
Juan D'Arienzo, en 1970:
et plus récemment par l’Orquesta Típica Sans Souci
Elegante papirusa
Elegante papirusa (1) sos más linda que una rosa, y esta noche estás preciosa nadie te puede igualar. Me has vencido y al triunfar siento menos dolorida mi alma triste y abatida, que sufrió, sufrió por un amor.
He sufrido tanto pero tanto que mi vida, no encontraba más que llanto, y el final sólo pedía. pero hoy tu amor me trae la calma y curás así mi herida no estarás arrepentida si me das tu corazón.
Elegante papirusa juro amarte eternamente, juro ser tu confidente y de tu sueño el mejor. dime sí, que calmarás los desaires de mi suerte y este pobre corazón te colmará te colmará de amor.
esta noche sos mi vida, mi cariño, esta noche sos mi dicha, mi soñar, esta noche vos me tienes como a un niño dime que los dos iremos siempre así. |
Elégante papirusa
Elégante papirusa tu es plus jolie qu'une rose, et ce soir tu es très en beauté personne ne peut t’égaler. Tu m’as vaincu et grâce à ta victoire je sens moins la douleur de mon âme triste et abattue, qui a souffert, souffert à cause d’un amour.
J'ai tant souffert au point que dans ma vie il n'y avait plus que des pleurs, et que je ne demandais qu’à en finir. Mais aujourd'hui ton amour m’apporte la paix et ainsi tu guéris ma blessure tu n’auras pas à regretter de me donner ton cœur.
Elégante papirusa je jure de t'aimer toujours, je jure d'être ton confident et le meilleur de tes rêves. Dis-moi oui et tu vas apaiser les affronts de mon destin et ce pauvre cœur te remplira te remplira d'amour.
Ce soir tu es ma vie, mon amour, ce soir tu es ma joie, mon rêve, ce soir, avec toi, je suis comme un enfant dis-moi que tous les deux nous poursuivrons ce chemin. |
(1) Terme affectif qui se réfère, à l’origine, aux filles d’Europe de l’Est (en particulier les Polonaises) qui, osant fumer en public, demandaient aux hommes des « papieros » (cigarettes en polonais). Ce terme désigne familièrement une jolie femme. Voir Denise Anne Clavilier : "Barrio de Tango" (Editions du Jasmin - 2010), page 373.
Traduction François Benoist ©
A défaut de sa version chantée, voici la version instrumentale de Bernardo Alemany :