Flores negras

Tango

Paroles de Mario César Gomila - Musique de Francisco De Caro.

 

Quelques interprétations :

  • Julio De Caro, en 1927 et aussi en 1942 et en 1952 ;
  • Orquesta Típica Brodman-Alfaro, en 1930 ;
  • Orquesta Típica Victor avec Carlos Lafuente en 1931 ;

  • Osvaldo Fresedo, en 1960 ;
  • Cuarteto Leo Lipesker, en 1961 ;
  • Alfredo De Angelis, également en 1961 ;
  • Orquesta Típica Decareana, dir. Osvaldo Requena, en 1983 ;

et aussi

  • Atilio Stampone ;
  • Juanjo Domínguez, à la guitare ;
  • I Salonisti ;
  • Los Astros del Tango ;

ou encore

  • Astor Piazzolla.

 

Ce tango a été chanté par

  • Beatriz Suarez Paz avec le quintet de Fernando Suarez Paz en 1994.

et par

  • Raúl Lavié.

 

Flores negras

 

Las flores negras que me diste un día,

nocturnalias tristes de tu gran amor,

como ilusiones de la vida mía
ya están marchitas de mortal dolor.
Junto a las cartas de las frases locas
que tu me escribías, las flores están;
hay dos unidas, cual nuestras bocas

de amor que se unían...

¡ya no se unen más!

 

Mi amor estaba así, como dormido;

cuando tú llegaste se despertó,
y entre las risas y los gemidos
de luz y gloria se iluminó.
Después... mil noches de placer y ensueño,

tú junto a mí, temblando de emoción.

Sublime engaño de saberme dueño
de tus encantos, de tu ardiente corazón.

Ya no recuerdas las fragantes citas

en el parque en sombras, donde se extravió
el alma blanca de una margarita
cuando tu mano cruel la deshojó.
Las flores negras que me diste un día,

nocturnalias tristes de tu loco amor,

me están hablando de tu agonía

de luz... de la noche de tu frío adiós.

 

Fleurs noires

 

Les fleurs noires que tu m’as données un jour,

tristes fleurs nocturnes de ton grand amour,

-comme les illusions de ma vie-,

sont déjà fanées d’une mortelle douleur.

A côté des lettres aux phrases folles

que tu m’écrivais, les fleurs sont là :

il y en a deux côte à côte, telles

nos bouches aimantes qui s’unissaient ! …

Elles ne s’unissent plus !

 

Mon amour était comme endormi ;

quand tu es arrivée, il s’est réveillé,

et, parmi les rires et les plaintes.

de lumière et de bonheur, il s’est illuminé.

Et après… mille et une nuits de plaisir et de rêve,

avec toi à mes côtés, tremblant d’émotion.

Sublime illusion de me savoir le maître

de tes charmes, de ton cœur ardent.

 

Tu ne te rappelles pas les rendez-vous parfumés

  dans les ombres du parc, où s’est perdue

l’âme blanche d'une marguerite

lorsque ta main cruelle l’a effeuillée.

Les fleurs noires que tu m’as données un jour,

tristes fleurs nocturnes de ton amour fou,

me parlent de ton agonie

de lumière ... de la nuit de ton froid adieu.

 

 

Traduction François Benoist ©

 

 

     Voici la version par Julio De Caro de 1927.

 

 

      - celle d'Osvaldo Fresedo de 1960 :

 

   

     Voici aussi la version chantée par Raúl Lavié (merci à Paul Bottomer, qui nous l'a communiquée).

 

     Dans un article de La Nación, le critique René Vargas Vera dit du chanteur :

     "Su musicalidad se hará indiscutible al entonar el dificilísimo Flores negras, de Francisco De Caro, que casi nadie canta. En un tango que se presta a sus elasticidades, trepa inusuales cimas al cincelar cada una de sus bellísimas notas."

     "Sa musicalité se montrera indéniable lorsqu’il entonne le très difficile "Flores negras" de Francisco De Caro, que presque personne ne chante. Dans un tango qui se prête à ses élasticités, il grimpe à des hauteurs inhabituelles en ciselant chacune de ses plus belles notes." 

 

(ces trois vidéos avec, dans les notes, le texte et sa traduction en anglais

par Paul Bottomer ©).

 

 

 

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