Flores negras
Tango
Paroles de Mario César Gomila - Musique de Francisco De Caro.
Quelques interprétations :
Orquesta Típica Victor avec Carlos Lafuente en 1931 ;
et aussi
ou encore
Ce tango a été chanté par
et par
Flores negras
Las flores negras que me diste un día, nocturnalias tristes de tu gran amor,
como ilusiones de la vida mía de amor que se unían... ¡ya no se unen más!
Mi amor estaba así, como dormido;
cuando tú llegaste se despertó,
tú junto a mí,
temblando de emoción.
Sublime engaño de saberme dueño
en el parque en sombras, donde se extravió nocturnalias tristes de tu loco amor, me están hablando de tu agonía de luz... de la noche de tu frío adiós.
|
Fleurs noires
Les fleurs noires que tu m’as données un jour, tristes fleurs nocturnes de ton grand amour, -comme les illusions de ma vie-, sont déjà fanées d’une mortelle douleur. A côté des lettres aux phrases folles que tu m’écrivais, les fleurs sont là : il y en a deux côte à côte, telles nos bouches aimantes qui s’unissaient ! … Elles ne s’unissent plus !
Mon amour était comme endormi ; quand tu es arrivée, il s’est réveillé, et, parmi les rires et les plaintes. de lumière et de bonheur, il s’est illuminé. Et après… mille et une nuits de plaisir et de rêve, avec toi à mes côtés, tremblant d’émotion. Sublime illusion de me savoir le maître de tes charmes, de ton cœur ardent.
Tu ne te rappelles pas les rendez-vous parfumés dans les ombres du parc, où s’est perdue l’âme blanche d'une marguerite lorsque ta main cruelle l’a effeuillée. Les fleurs noires que tu m’as données un jour, tristes fleurs nocturnes de ton amour fou, me parlent de ton agonie de lumière ... de la nuit de ton froid adieu.
Traduction François Benoist © |
Voici la version par Julio De Caro de 1927.
- celle d'Osvaldo Fresedo de 1960 :
Voici aussi la version chantée par Raúl Lavié (merci à Paul Bottomer, qui nous l'a communiquée).
Dans un article de La Nación, le critique René Vargas Vera dit du chanteur :
"Su musicalidad se hará indiscutible al entonar el dificilísimo Flores negras, de Francisco De Caro, que casi nadie canta. En un tango que se presta a sus elasticidades, trepa inusuales cimas al cincelar cada una de sus bellísimas notas."
"Sa musicalité se montrera indéniable lorsqu’il entonne le très difficile "Flores negras" de Francisco De Caro, que presque personne ne chante. Dans un tango qui se prête à ses élasticités, il grimpe à des hauteurs inhabituelles en ciselant chacune de ses plus belles notes."
(ces trois vidéos avec, dans les notes, le texte et sa traduction en anglais
par Paul Bottomer
©).