Francia

Valse de 1922

Paroles de Carlos Pesce - Musique d’Octavio Barbero

 

 

Quelques enregistrements :

  • Carlos Gardel, accompagné des guitares de Guillermo Barbieri et José Ricardo, en 1926
  • Juan D'Arienzo en 1935
  • Quinteto Pirincho, dir. Francisco Canaro, en 1943
  • Juan Cambareri, en 1951
  • Ariel Ramírez, en 1975
  • Los Tubatango, sorti en 1994
  • Color Tango, en 2009

La valse a aussi été interprétée par le Cuarteto de Punta y Taco.

 

Francia

 

París, donde el amor reinó
y el alma revivió un querer,
yo quiero, en mi canción de amor,
tus luces evocar.
Romántico soñar
tus noches sin igual viví
y en Francia era un edén en flor.
Hoy sufro no poder volver

en busca del amor

que allí, yo acaricié.

Francia es la luz, alma y placer
de este cantar que es un rezo de fe,
flor y mujer, vino y champán,
bajo la noche azul de mi anhelo.
Al recordar, aquel lugar,
donde pasé mi aurora feliz,
siento mis ojos llorar,
siento mi pecho latir
levanto un ruego hacia Dios
y lloro en vez de reír.

Noche de Francia que nunca olvidaré
bajo tu luna mi alma suspiró.
Francia de mi vida, recuerda que te amo,
por tus mujeres, por tus paisajes,
por tus hechizos, mis rimas te daré.

 

Si no vuelvo más a tus riberas,
si París no alumbra mis visiones,
en un solo adiós va mi canción,
de cuanto te amé
Francia de mi corazón.

La France

 

Paris où a régné l'amour,

et où mon âme a pu revivre une passion,

je veux, dans ma chanson d'amour,

évoquer tes lumières.

Rêve romantique,

j’ai connu tes nuits sans pareilles

et en France c’était un paradis en fleurs.

Aujourd'hui, je souffre de ne pouvoir retourner

à la recherche de l'amour

que j’ai nourri là-bas.

 

La France c’est la lumière, l'âme et le plaisir

de cette chanson, comme un acte de foi,

fleur et femme, vin et champagne,

par la nuit bleue de mon désir.

Au souvenir de ce lieu

où j'ai passé mon aube heureuse,

je sens des pleurs à mes yeux,

je sens battre mon cœur

j'élève une prière à Dieu

et je pleure au lieu de rire.

 

Nuit de France que je n'oublierai jamais

sous ta lune mon âme a soupiré.

France de ma vie, rappelle-toi que je t'aime,

pour tes femmes, pour tes paysages,

pour tes enchantements, je vais te donner mes rimes.

 

Si je ne reviens plus sur tes rivages,

si Paris n’illumine pas mes visions,

en un seul adieu ma chanson va te dire

combien je t’ai aimée,

France de mon cœur.

 

 

Traduction François Benoist ©

 

     On ne trouve pas de version chantée de cette valse. Écoutons la version instrumentale enregistrée en 1943 par le Quinteto Pirincho dirigé par Francisco Canaro.

 

 

 

Haut de page