Lorenzo

Tango de 1917

Paroles de Mario Pardo - Musique d’Agustín Bardi.

Interprétations :

 

  • Julio De Caro Sextetavec Félix Gutiérrez en 1926
  • Manuel Pizarro (date inconnue)
  • Francisco Canaro en 1927
  • Osvaldo Fresedo en 1927
  • Orquesta Típica Brodman-Alfaro en 1930
  • Juan D'Arienzo en 1936
  • Francisco Canaro en 1938 et en 1950
  • Roberto Caló en 1952
  • Alberto Mancione en 1952
  • Dante Puricelli en 1952 et en 1953
  • Jorge Caldara en 1955
  • Osvaldo Pugliese en 1965

et aussi

  • Mariano Mores
  • Orquesta El Arranque.

 

     Ce tango est dédié au bandonéoniste Juan Lorenzo Labissier. Il a été joué pour la première fois, en même temps que le tango Gallo Ciego, du même Bardi, par le quatuor Graciano De Leone au Café Dominguez, au 1500 de la rue Corrientes.

 

Lorenzo

 

Noches de loco placer, 
de orgias, de mujeres, de 
champán (*)

que ya no volvere a beber 
porque mi corazón, 
sangrando en sus recuerdos, 
llora una emoción. 

Cuando el primer metejon 
en mi pecho clavo su ponzonia fatal 
y la traición de mujer 
en mi pecho el veneno empezo a destilar, 

vicio tras vicio adquiriendo, 

fui necio bebiendo 
mi propio pesar; 
loco, hice de mi vida 
milonga corrida 
buscando olvidar. 

Asi da gusto la vida 
quien lo pudiera gozar 
sin un dolor, sin un pesar 
con un amor a disfrutar, 
buscando siempre la alegria 
que reinara 
en la musica del fueye, 
de las copas y el champan. 

 

(*) On trouve aussi "champania"

Lorenzo

 

Nuits de plaisir fou,

d’orgies, de femmes, de champagne

que je ne reviendrai plus boire

parce que mon cœur,

saignant dans ses souvenirs,

est ému aux larmes.

 

Quand, dans mon cœur, le premier amour

a injecté son poison fatal

et quand, dans mon cœur, la trahison

de la femme s’est mise à distiller son venin,

contractant vice sur vice,

j’ai été stupide de boire

mon propre chagrin ;

fou, j'ai fait de ma vie

une milonga débridée

pour chercher à oublier.

 

Ainsi, la vie rend heureux

celui qui pourrait en profiter

sans douleur, sans regret,

en jouissant d’un amour,

toujours à la recherche de la joie

qui pourra régner

dans la musique du soufflet,

et des coupes de champagne.

 

 

 

     On n'a pas trouvé d'enregistrement où ce texte aurait été chanté. Dans la version du Julio De Caro Sextet de 1926, Félix Gutiérrez ne chante pas, mais siffle le thème. La vidéo qui suit est accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©.

 

 

     Voici la version d' Alberto Mancione, de 1952 :

 

 

 

      Le thème musical de Lorenzo semble avoir inspiré Henri Betti pour la chanson C'est si bon, composée en 1947...  Les paroles d'André Hornez (que nous avons ajoutées dans un commentaire annexé à la vidéo) sont, pour leur part, bien éloignées de celles de Mario Pardo

     C'est si bon a d'abord été joué dès 1948 par Jacques Hélian et son orchestre, avec Jean Marco au chant, et aussi chanté par les Sœurs Etienne, par Suzy Delair et par Yves Montand, puis interprété par tant d'autres par la suite, jusqu'à Louis Armstrong et Barbra Streisand...

 

 

 

 

 

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