Melodía oriental  

Tango

 

Texte d'Enrique Cadícamo - Musique de Juan Carlos Howard / Roberto Zerrillo.

Enregistrements :

  • Francisco Canaro, avec Francisco Amor en 1940
  • Roberto Zerrillo, avec Jorge Cardozo en 1940
  • Carlos García, avec Héctor Pacheco
  • Enrique Francini, avec Roberto Rufino en 1957

ainsi que

  • José Libertella 
  • et Sexteto Mayor. 

Melodía oriental

 

Esta misma melodía
la escuchamos una vez...
fue en París y amanecía,
en aquel viejo café...
mientras llovía...
tú fumabas y bebías
turbia copa de pernod...
tu cariño se fue un día,
mas aquella melodía
se quedó en mi corazón.

(recitado)

Tristeza de violín...
amores de una noche...
y una terrible bruma de recuerdos,

aquí, aquí en mi alma...

Tú... con tu fragancia de mujer,
vuelves a mi alma como ayer...
igual, igual...
Hoy... al escuchar este violín surge el splín

¡Um!.. La melodía dice hoy con acento cruel:
que ya ya nunca más te encontraré.

Ya nunca... nunca te he de ver...
amor, amor...

Mélodie orientale

 

Cette même mélodie

nous l’avons écoutée jadis ...

c’était à Paris, à l'aube,

dans ce vieux café ...

sous la pluie ...

tu fumais et tu buvais

un sombre verre de Pernod (1)...

ton amour m’a quitté un jour,

rien que cette mélodie

est restée dans mon cœur.

 

(récité)

Tristesse du violon ...

amours d'un soir ...

et une terrible brouillard de souvenirs,

là, là dans mon âme ...

 

Toi ... avec ton parfum de femme

tu reviens à mon âme comme hier ...

pareil, tout pareil...

Aujourd'hui ... à écouter ce violon, monte le spleen

Hmm .. La mélodie dit aujourd'hui avec un accent cruel

Que jamais, jamais plus je ne te retrouverai.

Non jamais ... jamais je ne te reverrai...

mon amour, mon amour ... 

(1) Il s’agit de l’absinthe, aussi dénommée la “Fée verte”.

La Maison Pernod Fils a beaucoup exporté vers Buenos Aires cette liqueur très prisée fin XIXème siècle - début XXème siècle.

Voir à ce sujet l'article de la Revista de Artes (Edición Nº 50 Mayo / Junio 2015), illustré d'une magnifique iconographie :

Absynthe, Absenta, Ajenjo, una bebida de temer?

Voir aussi, sur le site TodoTango, l'article: French language in Tango: Pernod.

Traduction François Benoist ©

 

            Voici la version de Francisco Canaro, avec Francisco Amor, de 1940 :

 

 

           et celle de Roberto Zerrillo, avec Jorge Cardozo, également de 1940 :

 

         

          Ces deux vidéos sont accompagnées, dans les notes, du texte et de sa traduction           en anglais par Paul Bottomer ©.

 

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