Recién

Tango de 1943

Texte d’Homero Manzi - Musique d’Osvaldo Pugliese

 

 

Quelques interprétations :

 

  • Pedro Laurenz, avec Alberto Podestá, en 1943
  • Ricardo Tanturi, avec Enrique Campos, en 1944
  • Osvaldo Pugliese, avec Abel Córdoba, en 1980
  • Alberto Di Paulo, avec Nelly Omar, en 1983
  • Miguel Montero a chanté ce tango
             Bien que cet enregistrement figure sur l’album qui porte le titre "10 Alfredo De
             Angelis: el tango alegre", Miguel Montero y est en fait accompagné par
             l’orchestre d’Ángel Domínguez. D'ailleurs, il ne semble pas que Miguel
             Montero ait jamais chanté chez De Angelis.
  • Ce tango a également enregistré par Lágrima Ríos en 1997 ou en 1998.

 

Recién


Hoy, recién, recién,
vuelvo otra vez a tu lado con mi vida -
escondiendo los fracasos,
ocultando las heridas.
Y hoy al encontrar
la protección de tus manos tan serenas,
recién siento que me apena
saber que te hice mal.

Tenía menos años
y el corazón imprudente
por calles del engaño
rodó, rodó torpemente.
Me amabas, tanto y tanto,
que me cansó tu tristeza
y por no escuchar tu llanto
preferí no verte más.

Hoy, recién, recién,
miro las cosas sin sombras ni mentiras

 

y comprendo cuanto enseñan
las lecciones de la vida.

Hoy, al retornar,
pensé encontrar el reproche de tu olvido

 

y tan solo halle el castigo
de todo tu perdón.

Tout juste


Aujourd'hui, tout juste, tout juste,

je reviens près de toi dans ma vie -
celant mes échecs,
cachant mes blessures.
Et aujourd'hui que je trouve
 
la protection de tes mains si paisibles, 
à l’instant, je sens que ça me peine
de savoir que je t’ai fait du mal.

J’étais plus jeune

et mon cœur insouciant
a traîné, traîné maladroitement

par les rues du mensonge. 

Tu m’aimais, tant et tant
que ta tristesse m’a lassé
et, pour ne pas entendre tes pleurs,
j'ai préféré ne plus te revoir. 

Aujourd'hui, tout juste,
tout juste, je regarde les choses sans ombres ni mensonges
et je me rends compte combien
les leçons de la vie nous apprennent.

Aujourd'hui, de retour,
j’ai pensé que je trouverai le reproche de ton oubli
et je ne trouve que la punition
de ton complet pardon.

 

  

Voir aussi la traduction de Denise Anne Clavilier dans Barrio de Tango (Editions du Jasmin, page 169).

 

 

 

     Voici la version de Pedro Laurenz avec Alberto Podestá de 1943. La vidéo est accompagnée, dans les notes, du texte et de la traduction anglais par Paul Bottomer © (Vidéo reproduite avec son aimable autorisation).

 

 

 

 

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