Tango de 1944
Paroles d’Homero Manzi – musique de Lucio Demare.
Quelques interprétations :
et
Solamente ella
Ella vino una tarde y era triste
Fantasma de silencio y de canción
Ella, aprendimos duramente
las verdades del amor.
Sus palabras que estaban ateridas. la que era sólo el eco de un adiós.
Ella vino a mi mano en el invierno,
su sueño de mujer y de canción. |
Rien qu’elle
Elle s’en est venue un beau soir ; elle était triste, fantôme de silence et de chanson. Elle venait d'un monde qui n'existe pas. lLe cœur vide d'espoir. C’était un nuage, sans but ni destin ; elle avait la douceur de l’adieu. Mes pas l’ont suivie par cent chemins et un jour, j’ai fini par la rattraper.
Elle, peau d’ombre, voix absente. Elle, dans mes bras, elle s'est endormie. Ensemble, sans le savoir, maladroitement, nous avons appris -ce fut dur- les vérités de l'amour. Elle, elle a fleuri sous la lune. Elle, mon ardeur l’a fait renaître. Ensemble, sans angoisse ni reproches ; sans passé, nuit après nuit, nous avons appris à rêver.
Ses mots qui étaient engourdis se sont alors embrasés d’émotion. Le feu de mon amour l’a ramenée à la vie, elle qui n'était que l'écho d'un adieu. Elle est venue vers moi en hiver, le coeur vide d'espoir. Aujourd'hui, son rêve de femme et de chanson vit parmi mes rêves et il est éternel…
|
Voici la version Lucio Demare avec Horacio Quintana de 1944
(Vidéo avec texte et traduction en anglais par Paul Bottomer ©)
et la version de Carlos Di Sarli avec Jorge Durán de 1945.