Tu piel de jazmín

Tango

 

     La musique est de Mariano Mores, le texte de José María Contursi (1950).

 

     On citera principalement les interprétations de ce tango en 1950 : celles

  • de l’orchestre Francini-Pontier (avec, au chant, Alberto Podestá) ;
  • de Francisco Canaro (avec Mario Alonso au chant) ;
  • ,d'Osvaldo Fresedo (avec Roberto Ray au chant) ;
  • de Miguel Caló (avec Alberto Marino au chant) ;
  • et Luis Uribe Bueno, avec Andrés Falgás ;

     

puis

  • celle de l'auteur Mariano Mores en 1957 (avec Enrique Lucero au chant) ;

et les reprises plus récentes :

  • celle d’Ernesto Baffa et Osvaldo Berlingieri en 1969 (avec Roberto Rufino au chant) ;

et

  • celle de la Orquesta Típica Porteña en 1981 (avec Roberto « Polaco » Goyeneche au chant) ;
  • sans oublier la délicate interprétation à la guitare d'Aníbal Arias en 2001.    

 

 

Tu piel de jazmín

Estoy pagando mi culpa,
borracho, sin razón, perdido...
Ya no tendré lo que he tenido...
Ya nunca... Yo sé que nunca...
Y en el silencio se quedó
la queja amarga de tu adiós como un castigo...
Estoy pagando mi culpa
y sigo sin poder olvidar...

Me faltas tú
con tu piel de jazmín...
Me faltas tú
con tu voz, tu reír...
Y en la terrible tortura
de mis noches tan dramáticas y oscuras
escucho siempre tu voz,
toco tu piel,
¡tu piel de raso y de jazmín!

Me fui matando tus sueños
y todo se quedó vacío...
Abandoné lo que era mío...
¿Te acuerdas?... Tan solo mío...
Y hoy que no puedo regresar
tu llanto sigue junto a mí como un castigo...

Me fui matando tus sueños
y sigo sin poder olvidar.

Ta peau de jasmin

Je paie ma faute,
ivre, sans comprendre, perdu ...
Je ne vais plus avoir ce que j'ai eu ...
Plus jamais ... Je le sais, plus jamais ...
Et, dans le silence, est restée
la plainte amère de ton au revoir,

comme  pour me punir ...
Je paie ma faute
et je n’arrive toujours pas à oublier ...

Tu me manques
avec ta peau de jasmin ...
Tu me manques
et ta voix, et ton rire ...
Et dans l’affreux tourment
de mes nuits si terribles et si sombres, j'entends toujours ta voix,
je touche ta peau,
ta peau de satin et de jasmin !

Tes rêves, je les ai tués,
et tout est resté vide ...
J’ai quitté ce qui était mien...
te souviens-tu ? ... à moi seul...
Et maintenant que je ne peux revenir,
tes pleurs me poursuivent comme pour me punir ...
Tes rêves, je les ai tués
et je n’arrive toujours pas à oublier.

 

 

     

     Voici l'interprétation de Luis Uribe Bueno, avec Andrés Falgás, de 1950 :

 

 Merci à Mariola Golińczak, qui nous l'a fait connaître !

 

 

     et l'interprétation à la guitare d'Aníbal Arias de 2001 :

 

 

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