Un placer (Crosa)
Valse sentimentale
Paroles d'Adolfo Crosa - Musique de Vicente Romeo.
On a répertorié un grand nombre d'enregistrements de cette valse, parmi lesquels ceux de :
(Orquesta Típica Los Provincianos est le nom sous lequel le bandonéoniste
Ciriaco Ortiz enregistrait avec la Típica Victor principalement entre 1931 et
1933) ;
et aussi ceux de :
et encore ceux de :
et plus récemment :
(*) Les enregistrements donnés comme étant du Trio Pantango et de SeitkaliyeV
sont quasi identiques.
Certains de ces enregistrements sont uniquement instrumentaux, d'autres sont chantés, mais avec des paroles qui peuvent différer d'une version à l'autre.
En fait, les paroles de cette valse sont souvent données comme étant dues à Andrés V. Alietti. Cependant, le site argentin Hermano Tango donne trois textes pour cette valse :
et
Parmi ces trois textes, voici celui d'Adolfo Crosa, qui figure sur la partition publiée en 1952 ; il a été chanté notamment dans l’enregistrement de Rafael Rossi.
Un placer
Cuando el desconsuelo
Se adueña de mi alma
Sólo renace la calma
Y mata el desvelo
Tus ojos de cielo
Que son mi ilusión.
Y en mi desventura
Como un ángel puro
Tu sin igual hermosura
Calma la amargura
Corta mi quebranto
Cual bálsamo santo
Tu tibia ternura
Vuelve a la ventura
A mi corazón.
Blanca luna alumbra el jardín
Compañera en la soledad,
De mis noches que no tienen fin
De mi insomnio de enfermo de amar,
Desde el cielo contempla la pena
De amores, que llena, mi corazón.
Mares de caricias
Mundo de esperanzas
Vida de entera bonanza
Sólo soñar y querer.
Tu gentil cariño
Muñequita buena
Transformaría mi pena
En una senda llena
De dicha y placer.
Un plaisir
Lorsque la tristesse
se rend maîtresse de mon âme,
le calme ne renaît
et l’insomnie ne s’apaise,
que par tes yeux d’azur
qui sont mon espoir.
Et dans mon infortune,
comme un ange pur,
ta beauté sans pareille
calme l’amertume
et rompt ma détresse,
tel un saint baume,
ta chaude tendresse
ramène le bonheur
à mon cœur.
La lune blanche éclaire le jardin,
compagne de ma solitude,
de mes nuits qui n‘ont pas de fin
de l’insomnie d’un malade d'amour ;
et du haut du ciel, elle regarde les peines
d’amour qui remplissent mon cœur.
Mers de caresses,
monde d’espoirs,
vie de pleine bonté
rien que rêver et aimer.
Ta douce affection,
bonne petite poupée,
transformera ma douleur
en un chemin plein
de joie et de plaisir.
Écoutons l’enregistrement de Rafael Rossi :