Zorzal / El zorzal

Milonga de 1941

Paroles et musique de Dorita Zárate

 

Quelques versions enregistrées :

  • Carlos Di Sarli, avec Roberto Rufino, en 1941
  • José García, avec Alfredo Rojas, en 1942
  • Orquesta Roberto Rufino (Dir. Leo Lipesker), au chant Roberto Rufino, en 1959
  • Enrique Rodríguez, avec Dorita Zárate, en 1969.

 

Zorzal /El zorzal

 

Morocho de ojazos negros 
y chambergo requintao, 
pañuelo florido al cuello 
y zapatos charolaos. 
Cantaba sentidos tangos 
con su voz sentimental 
y allá, en su barriada humilde, 
le llamaban el zorzal. 

Cien noches le cantó 
a su arrabal; 
cien noches sollozó 
su corazón. 
Cariños tuvo mil 
y en su cantar 
iba sembrando 
sus amores de zorzal.

 

El barrio ha quedado triste, 
ya no tiene su cantor; 
se fue siguiendo una estrella 
porque en ella va su amor. 
Aquella morocha linda 
que lo supo enamorar 
cerró sus ojos pa' siempre 
y tras ella fue el zorzal.

Zorzal /Le zorzal

 

Brun aux grands yeux noirs

et son Homburg au bord relevé,

un foulard fleuri autour du cou

et des chaussures de cuir verni.

Il chantait des tangos romantiques

de sa voix enjôleuse

et là-bas, dans son humble quartier,

on l'appelait le Zorzal*.

 

Cent nuits, il l'a chanté

son faubourg ;

Cent nuits, son coeur

a sangloté.

Des amours, il en avait par milliers,

et, dans son chant,

il semait à la ronde

ses amours de Zorzal.

 

Le quartier est triste maintenant,

il n'a plus son chanteur ;

il s’en est allé suivre une étoile

parce qu’elle avait tout son amour.

Cette jolie brune

qui a su gagner son cœur

a fermé les yeux pour toujours

et, à sa suite, il s’en est allé le Zorzal.

 

 

* Le Merle à ventre roux (Turdus rufiventris). On a gardé ici le surnom original, sans le traduire.

 

Traduction François Benoist ©

 

 

Voici la version d'Enrique Rodríguez, chantée par l'auteure.

 

 

 

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