Milonga de 1941
Paroles et musique de Dorita Zárate
Quelques versions enregistrées :
Zorzal /El zorzal
Morocho de
ojazos negros
Cien noches le cantó
El barrio
ha quedado triste, |
Zorzal /Le zorzal
Brun aux grands yeux noirs et son Homburg au bord relevé, un foulard fleuri autour du cou et des chaussures de cuir verni. Il chantait des tangos romantiques de sa voix enjôleuse et là-bas, dans son humble quartier, on l'appelait le Zorzal*.
Cent nuits, il l'a chanté son faubourg ; Cent nuits, son coeur a sangloté. Des amours, il en avait par milliers, et, dans son chant, il semait à la ronde ses amours de Zorzal.
Le quartier est triste maintenant, il n'a plus son chanteur ; il s’en est allé suivre une étoile parce qu’elle avait tout son amour. Cette jolie brune qui a su gagner son cœur a fermé les yeux pour toujours et, à sa suite, il s’en est allé le Zorzal.
* Le Merle à ventre roux (Turdus rufiventris). On a gardé ici le surnom original, sans le traduire.
Traduction François Benoist © |
Voici la version d'Enrique Rodríguez, chantée par l'auteure.