Sentimental vals criollo
La musique de Juan "Pacho" Maglio est de 1916.
Quelques enregistrements :
Les paroles de Ricardo M. Llanes ont été ajoutées par la suite (texte recueilli sur le site Hermanotango). D'après ce site, ce texte apparaît comme une variante de celui attribué au compositeur lui-même, Juan "Pacho" Maglio.
On ne trouve pas de version enregistrée avec ces paroles.
Orillas del Plata
Van pasando
solitarias
de mi
vivir.
el
grito del aguilón (1). Y así van solitarias
y
entristecidas
ni una ribera
que las
acoja con caridad;
(1) plutôt lire : aquilón ! |
Les rives du Río
Ils passent solitaires sur ma vie, les navires brisés de ma douleur ; sans trouver de port sans trouver d’abri sans apercevoir un phare, lumière d’amour. Et tandis qu'ils sillonnent les sombres mers de mes peines, ils crient à cause de toi ; toi qui m’as abandonné sur le rivage sans printemps de ma vie.
Seuls, ils vont… quelque part et seuls, ils suivent la poussée des peines de mon coeur ; Il n’est d’âme qui les regarde avec les yeux de la passion ; Où vont-ils ? ... je ne sais pas ; peut-être très loin pour sombrer dans les tempêtes de l’affliction en cette nuit quand retentit sans fin le cri de l’aquilon.
Ils emportent ton cruel oubli et, endoloris, ils s'en vont avec le fidèle souvenir de ce qu’ils n’oublieront jamais.
Et ainsi, ils s’en vont solitaires et attristés en regardant le ciel de mon cri ; il les pousse, le vent de mes soucis il les porte, mon délire, ils les conduit, le martyre de mon dégoût ; et ils ne peuvent trouver ni port ni rivage pour les accueillir avec bonté ; les mers qu’ils traversent s'étalent désertes comme les champs de la solitude.
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D'autres paroles ont été écrites pour cette valse, par Francisco Nicolas Bianco.
Voici, au passage, la version instrumentale enregistrée par D'Arienzo en 1935 :