Sentimental vals criollo de 1916
Musique et paroles de Juan "Pacho" Maglio.
Quelques enregistrements :
Le texte ci-dessous, fourni au site Hermanotango par Héctor Pizarro en janvier 2014, est, d’après ce site, celui écrit par Juan Maglio lui-même. Il a été chanté par Carlos Viván (Miguel Rice Treacy), avec Juan "Pacho" Maglio, en 1930.
D'autres paroles ont été écrites ultérieurement par Francisco Nicolás Bianco et par Ricardo M. Llanes.
Orillas del Plata
Pasando solitarias van Dentro del corazón, Las horas de ilusión Que yo sentí. Sin un amparo Y sin un puerto, Y sin un faro Que alumbre amor. Y mientras van surcando Las naves sin timón, Sin rumbo... ¡Ay de mí! ¿Adónde irán?.. Abandonaste En la ribera, La primavera De mi vivir.
Solas van... por doquier Y solas siguen, A impulsos de las penas Del corazón. No hay un alma Que las contemple, Con las miradas De la pasión. ¿Dónde irán?... ¡No lo sé! Tal vez muy lejos, A hundirse en las borrascas De la aflicción. En esa noche Cuando infinito, Resuena el grito Del aquilón. Llevan tu olvido cruel Y doloridas se van, Con El recuerdo fiel De lo que nunca olvidarán.
Y solitariamente va Buscando la oración, El barco sin timón De mi vivir. Buscando El puerto De su destino, Cual peregrino Sin corazón. Llegó sin conocerte a vos El marinero aquel, Que lo amarraste bien Al aquilón. ¡De las desdichas! ¡De las borrascas! Fuiste mortaja De su pasión. |
Les rives du Río
Elles passent solitaires Dedans mon coeur, Les heures de l'illusion Que j’ai vécues. sans trouver de port sans trouver d’abri sans apercevoir un phare, lumière d’amour. Et tandis qu'ils voguent Les navires à la dérive Sans cap… Pauvre de moi ! Où vont-ils aller ?... Tu as abandonné Sur la rive, Le printemps De ma vie.
Seuls, ils vont… quelque part et seuls, ils suivent la poussée des peines de mon coeur ; Il n’est d’âme qui les regarde Avec les yeux De la passion. Où vont-ils ? ... Je ne sais pas ; Peut-être très loin Pour sombrer dans les tempêtes De l’affliction En cette nuit Quand retentit Sans fin le cri De l’aquilon. Ils emportent ton cruel oubli Et, endoloris, ils s’en vont Avec le fidèle souvenir De ce qu’ils n’oublieront jamais.
Et, en solitaire, il est À la recherche de la prière Le navire à la dérive De ma vie. Cherchant le port De son destin, Tel le pèlerin Sans coeur. Il est venu, sans que tu le saches Ce marin, Que tu as bien amarré A l’aquilon. Que de malheurs ! Que de tempêtes ! Tu as été le linceul De sa passion.
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Voici la version instrumentale enregistrée par Juan Maglio (Pacho) le 3 ou le 6 février 1928.