Rosas de abril
Valse
Paroles d’Eugenio Cárdenas – Musique de Rafael Rossi.
Enregistrements :
Rosas de abril
La tarde que en tus ojos vi
El mundo de mi cielo ideal,
Todas mis ansias puse en ti
Y desde entonces supe amar.
Y mientras que en un velo azul
Brillaba majestuoso, el sol,
Yo te quise entregar
Mis suspiros de amor.
Tu vida encantadora amé
De cuando te acercaste a mí,
Porque me parecía ver
Un cielo de ternura en ti.
Y de esa vez, mis ansias van
Buscando tu pasión
Porque ella aumenta mi viva emoción.
Junto a la madreselva en flor
Tu boca, sólo mía, fue,
Y en ella mi cariño halló
La gloria que soñé.
¿Te acuerdas?, Mi preciosa hurí (1)
Que tu alma enamorada fue,
En todo mi feliz querer
Una rosa de abril.
Tú sos, mi bien
Vergel de amor,
Mujer por quién
Mi ser vivió.
Y si tu corazón me das
He de sentir,
La dulce paz
De mi vivir.
Roses d’avril
Le soir où j’ai vu dans tes yeux
le monde de mon ciel idéal,
j’ai mis en toi tous mes désirs
et, depuis, j’ai su aimer.
Et tandis que, dans un voile bleu,
le soleil brillait, majestueux,
j’ai voulu t’offrir
mes soupirs d'amour.
J’ai aimé ta vie enchanteresse
du moment où tu es approchée de moi,
car j’ai perçu en toi
un ciel de tendresse.
C’est alors que mes désirs sont allés
à la recherche de ta passion :
car c’est elle qui fait croître ma vive ardeur.
Avec le chèvrefeuille en fleur
tes lèvres ont été rien qu’à moi ;
en elles, j’ai trouvé mon amour,
le bonheur dont j’ai rêvé.
Te souviens-tu, ma belle houri
que ton âme amoureuse a été,
dans le parfait bonheur de mon amour,
une rose d’avril ?
Tu es, ma bien-aimée,
jardin d’amour,
la femme par qui
mon être a pu vivre.
Et si tu me donnes ton coeur
je m’en vais sentir
la douce paix
de ma vie.
(1) Dans le commentaire accompagnant ses vidéos, Paul Bottomer rappelle que "selon la tradition islamique, tous les croyants qui vont au ciel bénéficient de la compagnie de houris, celles-ci étant de pures et ‘splendides’ entités, qui jouent le rôle de compagnes au Paradis".
Voici successivement deux versions
Des "roses d'avril" s'ouvrent aussi, mais avec une autre tonalité affective, dans le poème Tristesse de Théophile Gautier (1838), poème que Gabriel Fauré a mis en musique vers 1880.
Voici cette mélodie, interprétée par Gérard Souzay avec Jaqueline Bonneau au piano (vers 1950).