Rosas de abril
Valse

Paroles d’Eugenio Cárdenas Musique de Rafael Rossi.

 

Enregistrements :

  • Carlos Gardel, accompagné par Guillermo Barbieri et José Ricardo en 1927 ;
  • Roberto Firpo, avec Teófilo Ibáñez, en 1928 ;
  • Héctor María Artola, avec Alberto Marino en 1949 ;
  • Chanté par Nelly Omar, accompagné par les guitares de José Canet (entre 1970 et 1981 ?).

 

 

Rosas de abril

 

La tarde que en tus ojos vi

El mundo de mi cielo ideal,

Todas mis ansias puse en ti

Y desde entonces supe amar.

Y mientras que en un velo azul

Brillaba majestuoso, el sol,

Yo te quise entregar

Mis suspiros de amor.

Tu vida encantadora amé

De cuando te acercaste a mí,

Porque me parecía ver

Un cielo de ternura en ti.

Y de esa vez, mis ansias van

Buscando tu pasión

Porque ella aumenta mi viva emoción.

 

 

Junto a la madreselva en flor

Tu boca, sólo mía, fue,

Y en ella mi cariño halló

La gloria que soñé.

¿Te acuerdas?, Mi preciosa hurí (1)

Que tu alma enamorada fue,

En todo mi feliz querer

Una rosa de abril.

 

Tú sos, mi bien

Vergel de amor,

Mujer por quién

Mi ser vivió.

Y si tu corazón me das

He de sentir,

La dulce paz

De mi vivir.

Roses d’avril

 

Le soir où j’ai vu dans tes yeux

le monde de mon ciel idéal,

j’ai mis en toi tous mes désirs

et, depuis, j’ai su aimer.

Et tandis que, dans un voile bleu,

le soleil brillait, majestueux,

j’ai voulu t’offrir

mes soupirs d'amour.

J’ai aimé ta vie enchanteresse

du moment où tu es approchée de moi,

car j’ai perçu en toi

un ciel de tendresse.

C’est alors que mes désirs sont allés

à la recherche de ta passion :

car c’est elle qui fait croître ma vive ardeur.

 

Avec le chèvrefeuille en fleur

tes lèvres ont été rien qu’à moi ;

en elles, j’ai trouvé mon amour,

le bonheur dont j’ai rêvé.

Te souviens-tu, ma belle houri

que ton âme amoureuse a été,

dans le parfait bonheur de mon amour,

une rose d’avril ?

 

Tu es, ma bien-aimée,

jardin d’amour,

la femme par qui

mon être a pu vivre.

Et si tu me donnes ton coeur

je m’en vais sentir

la douce paix

de ma vie.


 

(1) Dans le commentaire accompagnant ses vidéos, Paul Bottomer rappelle que "selon la tradition islamique, tous les croyants qui vont au ciel bénéficient de la compagnie de houris, celles-ci étant de pures et ‘splendides’ entités, qui jouent le rôle de compagnes au Paradis".

 

 

     Voici successivement deux versions

  • celle d'Héctor María Artola, avec Alberto Marino :

 

  • et celle chantée par Nelly Omar, avec les guitares de José Canet :

 

 

 

     Des "roses d'avril" s'ouvrent aussi, mais avec une autre tonalité affective, dans le poème Tristesse de Théophile Gautier (1838), poème que Gabriel Fauré a mis en musique vers 1880.

     Voici cette mélodie, interprétée par Gérard Souzay avec Jaqueline Bonneau au piano (vers 1950).

 

 

 

 

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