Tango de 1930.
Texte de Carlos Cesar Lenzi – Musique de Juan Baüer (Firpito).
Quelques interprétations :
Adiós arrabal
Mañanita arrabalera
(recitado)
los "spiantes" (4) de las minas
en aquel viejo arrabal. |
Adieu, mon faubourg
Petit matin du faubourg
dans ce vieux faubourg.
Traduction François Benoist ©
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Ángel Vargas chante :
(1) ni pibas en el balcón (autre variante : y tu lazo en el balcón = et ton ruban au balcon)
(2) guapo = gouape, homme qui agit comme le compadre, "personnage typique des faubourgs de Buenos Aires, chef de bandes de voyous, insolent, vaniteux et bagarreur". La gouape est un "voyou, courageux, attiré par le danger, il se bat au couteau et sait s'attirer l'admiration de son quartier." (Horacio Salas : Le Tango - Actes Sud, Collection Babel - pages 428 et 429).
(3) noches bravas = nuits chaudes
(4) jouer ripe ou jouer rip', c'est filer en douce, faire faux bond (on pourrait dire aussi : jouer la fille de l'air..). Concernant "spiantes", l'élision de la voyelle initiale de espiantes (aphérèse) incite à penser qu'il s'agit d'un emploi lunfardo de ce mot.
Voici la version Ángel D'Agostino - Ángel Vargas (vidéo accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©).
Voici encore la version De Caro-Lauga (vidéo de Paul Bottomer ©).
On trouvera une autre traduction en anglais, par Michel Krugman ©, sur le site Tango Time Machine - Tango Decoder.