Bohardilla
Tango de 1944
Paroles d’Horacio Sanguinetti - Musique de
Rodolfo Blasi.
Deux enregistrements en 1944 :
Bohardilla
Bohardilla alegre de París
Recuerdo viejo y algo gris,
De aquellos años de estudiante
De soñador y errante...
Quién sabe hoy dónde andarán
Los compañeros de ese ayer
Y aquella novia mía...
Recuerdo extraño...
Pasan los años
Y nunca los olvidé.
Bohardilla que era un poema
Frente a las aguas del Sena,
La nieve que caía sin cesar
Pintaba un cuadro triste en la ciudad.
Y allá en el Barrio Latino
La voz de un tango argentino,
Y aquellos ojos tristes de Mimí
Llorando el día que partí...
Esa bohardilla de París
Es una foto vieja y gris
Que con dolor estoy mirando
Porque se va borrando...
Aquellos versos de Mimí (1)
Inolvidables para mí
Los sigo recordando...
Cabellos de oro y azules ojos
Un sol y un cielo de abril.
Mansarde
Mansarde riante à Paris
vieux souvenir, un peu gris,
de ces années d'étudiant,
de rêveur et de vagabond...
Qui sait où ils s’en sont allés aujourd'hui
ces compagnons d'hier
et ma petite chérie...
Souvenir étrange ...
Les années passent
et je ne les ai jamais oubliés.
Mansarde qui était un poème
donnant sur les eaux de la Seine,
La neige tombant sans cesse
peignait un triste tableau sur la ville.
Et là-bas, au Quartier Latin
l'air d’un tango argentin
et ces yeux tristes de Mimi
qui pleuraient le jour de mon départ...
Cette mansarde à Paris
c’est une vieille photo grise ;
en la regardant j’ai de la peine
parce qu'elle s’efface...
Ces vers de Mimi,
pour moi inoubliables,
je m’en souviens encore...
Cheveux d'or et yeux bleus
un soleil et un ciel d'avril.
(1) référence
ou au personnage du même nom des Scènes de la vie de bohème d'Henri Murger (1847-49), oeuvre qui a inspiré le livret de La Bohème de Puccini (1896).
On connaît aussi le tango Mimí Pinsón de 1947, texte de José Rótulo et musique d'Aquiles Roggero.
Traduction François Benoist ©
Voici la version Miguel Caló, avec Raúl Iriarte :
et celle de Julio De Caro, avec Carlos Viván :
Ces vidéos sont accompagnées, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©. Nous les reproduisons avec son aimable autorisation.