Sacale punta
Milonga tangueada
Paroles de Sandalio Gómez – Musique d’Osvaldo Donato.
Deux enregistrements le 09/03/1938 :
Le texte qui suit est celui qui figure sur la partition éditée par la Asociación General de Autores del Uruguay (AGADU), Montevideo, Uruguay, texte publié par Michael Krugman sur le blog Tango Time Machine - Tango Decoder.
Sacale punta
Sacale punta a esta milonga
que ya empezó.
Sentí esos fueyes que rezongan
De corazón
Y las pebetas se han venido
De truco y flor.
El tango es rey que da a la vida
Y en sus notas desparrama
Su amor.
Tango lindo de arrabal
Que yo,
No lo he visto desmayar
Triunfó.
Tango lindo que al cantar
Volcó
Su fé, su amor, varón
Tenés que ser.
Nada hay que hacer al meta y ponga (1)
del bandoneón.
Oreja a oreja los parejas
Bailan al son,
De un tango curda (2) de recuerdos
Que no cayó.
Si desde los tiempos de Laura
Se ha sentido primer agua
Y brilló.
Affûtez-la
Affûtez-moi cette milonga,
qui est bien partie.
Entendez ces "soufflets" qui ronchonnent
du fond du coeur
Et les filles se sont pointées,
tout excitées.
Le tango est roi, lui qui donne la vie
et, par ses notes, répand
son amour.
Beau tango de faubourg
que moi,
je n’ai pas vu défaillir.
Il a triomphé !
Beau tango qui, en chantant,
a déversé
sa foi, son amour ; un homme,
c’est ce que tu dois être !
Il n’y a rien à faire dans ce va-et-vient
obstiné du bandonéon.
Oreille contre oreille, les couples
dansent au son
d’un tango ivre de souvenirs,
qui ne s’est jamais couché,
puisque, depuis l'époque de Laura,
il s’est senti "de la plus belle eau"
pour étinceler.
Variantes sur autre édition de la partition, que l'on trouve sur TodoTango :
(1) cuando rezonga
El bandoneón
(2) lleno.
Voici l'enregistrement par Edgardo Donato, avec Randona (Armando Julio Piovani) et Horacio Lagos. Vidéo avec, en sous-titres, le texte en espagnol et sa traduction en anglais par Michael Krugman ©.
Pour le même enregistrement, la vidéo qui suit donne, dans les sous-titres, le texte en espagnol et sa traduction en français, telle qu'on a pu la lire ci-dessus.
(Merci à Michael Krugman)