Bajo el cielo azul
Vals criollo
Musique de Francisco Canaro - Paroles d’Ivo Pelay.
Enregistrements
en 1941 :
en 1942 :
Fernando Díaz
.
Bajo el cielo azul
Bajo el cielo azul de mis montañas
hay allá en la falda acurrucada
una taperita nacarada
plena de luz, plena de sol,
plena de fe y amor.
Junto a la humildad de sus terrones
y entre sus vergeles soñadores
hay unos ojazos tentadores
que embrujan al brillar,
fascinan al reír y besan al mirar.
Son los ojazos de mi bien,
los bellos ojos de mi amor,
que aprisionaron mi querer
con su cegante resplandor.
Son las pupilas de quien es
la dueña de mi corazón,
la bien amada fiel,
la compañera ideal,
con labios de clavel
y risa de cristal.
Para ella mi canción febril,
para ella mi cantar triunfal,
las alas de mi inspiración
en un divino madrigal.
Es ella, bajo el cielo azul,
la diosa que, en mi soledad,
me lleva a este radiante edén
que es mi felicidad.
Cuando el sol se oculta allá a lo lejos
y, cansado, vuelvo a mi tapera,
pienso en la dicha que me espera
al encontrar a una mujer
que me hable de querer.
Y si alguna pena cruza mi alma
y no encuentro alivio en mi quebranto,
esos ojos que yo quiero tanto,
ahuyentan mi pesar,
mitigan mi sufrir
me ayudan a vivir.
Sous le ciel bleu
Sous le ciel bleu de mes montagnes,
là-bas sur le versant, blottie,
est une maisonnette nacrée,
pleine de lumière, pleine de soleil,
pleine de confiance et d'amour.
Près de ses humbles terres
et parmi ses vergers rêveurs
sont de séduisants grands yeux
qui ensorcellent tant ils brillent,
fascinent quand ils rient et caressent de leur regard.
Ce sont les grands yeux de mon aimée,
les beaux yeux de mon amour ;
ils ont pris mon désir au piège
de leur aveuglant éclat.
Ce sont les pupilles de celle
qui est la maîtresse de mon cœur,
la bien-aimée fidèle,
la compagne idéale,
aux lèvres d’œillet,
au rire de cristal.
Pour elle, ma chanson enfiévrée,
pour elle, mon chant de gloire,
les ailes de mon inspiration
en un divin madrigal.
C’est elle, sous le ciel bleu,
la déesse qui, dans ma solitude,
m’emmène vers ce radieux Eden,
qui est tout mon bonheur.
Lorsque le soleil disparaît là-bas, au loin,
et que, fatigué, je reviens à ma maison,
je pense à la joie qui m’attend,
celle de rencontrer une femme
qui me parle d’amour.
Et si quelque chagrin traverse mon âme
et que je ne trouve aucun soulagement à mon accablement,
ce sont ces yeux que j’aime tant
qui chassent ma douleur,
adoucissent ma souffrance,
m’aident à vivre.
Traduction François Benoist ©
Voici la version Francisco Canaro, avec Francisco Amor :
(voir, dans les notes, le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©).