Rebeldía

Tango de 1946

Paroles et musique de Roberto Nievas Blanco et Oscar Rubens.

 

 

Quelques interprétations de ce tango par

  • Osmar Maderna, avec Pedro Dátila en 1946 et 1947
  • Miguel Caló, avec Raúl Iriarte en 1947
  • Orquesta Martín Darré, avec Susy Leiva en 1964
  • Orquesta Típica Porteña, avec Roberto Goyeneche

et aussi chanté par

  • Lágrima Ríos
  • Virginia Luque

et

  • María Graña

 

Rebeldía

 

Con las manos rojas de apretar el corazón,
ahogando un grito sordo de rencor.
Rebelde como el agua frente al fuego,
como el mar frente a las rocas, hoy me rebelo.
Con tu amor tirano que no sabe de razón,

rebelde con mi propio corazón.
Te pido que te vayas, que me dejes,
que te alejes de una vez, ¡será mejor!


Sé que lloraré después,
que jamás te olvidaré.
Sé que cada noche sin tu risa, sin tu voz,

¡cuánto extrañaré tu amor!

 

Pero es preferible más perderte
a seguir siendo un fantoche
sólo por verte.
No, ¡dejame por favor!
Hoy se rebeló mi amor.

Sin pedirte nada te entregué mi corazón

a cambio de migajas de tu amor.
Gasté mi corazón y mi fortuna
entregado a la locura de amarte tanto.
Pero ha sido inútil, recibí por tanto amor

desprecio, falsedad y humillación.

Por eso es que te pido que te vayas,
que te alejes de una vez, ¡será mejor!

Révolte

 

Les mains rougies à me serrer le cœur,

étouffant un cri sourd de rage.

Rebelle comme l'eau face au feu,

comme la mer face aux rochers, aujourd'hui je me révolte.

Contre ton amour tyrannique qui ne connaît pas de raison,

rebelle contre mon propre cœur.

Je te demande de t'en aller, de me laisser,

de t’éloigner une bonne fois, cela vaudra mieux !

 

Je sais qu’après ça, je vais pleurer

que jamais je ne t’oublierai.

Je sais que toutes les nuits, sans ton rire, sans ta voix,

combien ton amour va me manquer !

 

Mais il est bien préférable de te perdre

que de rester un pantin

rien que pour te voir.

Non, s'il te plaît, laisse-moi !

Aujourd'hui, mon amour s'est révolté.

 

Sans rien te demander, je t’ai donné mon coeur

en échange des miettes de ton amour.

J'ai dépensé mon cœur et ma fortune,

livré à la folie d'un tel amour.

Mais ce fut inutile ; contre tant d'amour,

j'ai reçu mépris, mensonge et humiliation.

Aussi je te demande de t'en aller,

de t’éloigner une bonne fois, cela vaudra mieux !

 

 

  

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