Recuerdo (Recuerdos)

Valse

Paroles et Musique d’Alfredo Pelaia.

Le site Frémaux & Associés, qui présente le double CD Argentina in Paris 1924 - 1950donne par erreur Ivo Pelay comme auteur de cette valse.

 

Enregistrements :

  • Julio De Caro en 1926 ;
  • Manuel Pizarro (El Embajador del Tango) et le Trio Pizarro en 1932 ;

 

  • chanté par Alberto Castillo : 

            - en 1941 avec Ricardo Tanturi ;
            - en 1944 avec Emilio Balcarce ; 
            - en 1960 avec Osvaldo Requena.

 

 

Recuerdo(s)

 

Murió mi compañera idolatrada
la mujer que jamás olvidaré,
y que tengo en el alma reflejada,


como tiene en su seno la alborada
la estrella del callado amanecer.


En la noche callada y misteriosa
su recuerdo me inunda el corazón
y su nombre dulcísimo reboza
de mis labios temblando de pasión.
Ella fue la esperanza de mi vida,
mi consuelo, mi dicha y mi sentir;
la adorada mujer, que no se olvida
y que se lleva en el alma hasta morir.

 

Yo la amaba con ciega idolatría

ella fue la ventura para mí
porque puso en mí vida tan sombría
con su dulce cariño, la alegría
que consuela la angustia del vivir.

En la noche callada y misteriosa
para llevarla al suspirado cielo,
a bajado un ángel del Señor,
ella se fue y mi vida sin consuelo.
Lloro por siempre jamás, su eterno duelo
¡Oh cruel destino en dónde está mi amor!

Souvenir(s)

 

Elle est morte la compagne que j'idolatrais,

la femme que je n’oublierai jamais

et que j’ai là, comme un reflet, dans mon âme,

comme l'aube porte en son sein

l’étoile du calme lever du jour.

 

Dans la nuit calme et mystérieuse

son souvenir inonde mon cœur

et son nom si doux baigne

mes lèvres tremblantes de passion.

Elle était l'espoir de ma vie,

mon réconfort, ma joie et mes sentiments ;

la femme adorée, que l’on n’oublie pas

et que l’on porte dans l'âme jusqu’à la mort.

 

Je l'aimais d’une idolâtrie aveugle

elle était pour moi une chance

parce qu’elle avait mis dans ma sombre vie,

par la douceur de son affection, la joie

qui réconforte de l'angoisse de vivre.

 

Dans la nuit calme et mystérieuse

pour l’emporter en un ciel désiré

est descendu un ange du Seigneur,

elle est partie et aussi ma vie inconsolée.

Je pleure pour toujours, son deuil éternel

Oh ! Cruel destin où gît mon amour !

 

     Voici

  • en première partie de la tandala version de Recuerdos chantée par Alberto Castillo avec l'orchestre de Ricardo Tanturi en 1941.

         Recuerdos est ici suivi des deux valses Con los amigos (A mi madre) 

          et La serenata (Mi amor)enregistrées par les mêmes, respectivement

          en 1943 et en 1941.

 

  • puis la version chantée également par Alberto Castillo, cette fois-ci avec l'orchestre d'Osvaldo Requena en 1960.

 

 

 

 

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