Milonga de 1936
Texte d’Orlan Daniel (Orlando D'Aniello) et Ernesto Noli, musique de Nicolás Luis Cuccaro et Juan Ventura Cuccaro.
ainsi que par :
Silueta porteña
Cuando tú pasas caminando por las tardes,
Así te miren y te miren los que quieran,
Y el majestuoso ondular de las porteñas (2).
Bordado de nubes, llevas en tu pelo.
Vinchita argentina que es todo tu orgullo.
Junto a la vincha con que adornas tu cabeza.
Y tus taquitos provocando en la vereda:
Variantes chez Pugliese et chez Canaro : (1) compadrona (2) mi bandera |
Silhouette portègne
Lorsque tu déambules le soir, En faisant claquer tes talons sur le trottoir, Tu marques le tempo des cadences mélodieuses D’une milonga enjouée et populaire.
C’est qu’ils ne cessent de te regarder ceux qui te désirent, Parce que tu portes dans ton corps l’arrogance Et l'ondulation majestueuse des femmes portègnes.
Douce soirée de chez nous, sous un ciel clair Ourlé de nuées, tu la portes dans ta chevelure. Petit bandeau argentin qui fait toute ta fierté. Et combien de soleil tu as dans tes yeux !
Comme de petites fleurs qu’ils t’offrent à ton passage, Tu les accueilles et les disposes dans tes cheveux, Tout près du bandeau dont tu ornes ta tête. Ton corps le dit, aussi ton arrogance et ta cadence Et tes talons comme un défi sur le trottoir : "Je suis l’incarnation de l'esprit argentin". Et tu es sacrée la plus belle et la plus portègne.
|
Voici la version de Francisco Canaro, avec Roberto Maida :
et celle la version de Juan D'Arienzo avec Walter Cabral :
:
(vidéo avec traduction en anglais par Paul Bottomer ©)