Silueta porteña

Milonga de 1936

Texte d’Orlan Daniel (Orlando D'Aniello) et Ernesto Noli, musique de Nicolás Luis Cuccaro et Juan Ventura Cuccaro.

 

 

Cette milonga a enregistrée par :

  • Francisco Canaro, avec Roberto Maida en 1936
  • Juan D'Arienzo avec Walter Cabral en 1936
  • Donato Racciatti
  • Alberto Castillo 
  • Héctor Varela, avec Argentino Ledesma en 1956
  • Alberto Di Paulo, également avec Argentino Ledesma
  • Osvaldo Pugliese, avec Jorge Maciel et Miguel Montero en 1956
  • Los muchachos de antes en 1958
  • Domingo Rulioen 1960

ainsi que par :

  • Los siete del tango, avec Gloria VélezLalo Martel en 1967
  • Sexteto Tango
  • Miguel Villasboas
  • et Reinhard Langnickel, avec Feline Lang
  • sans oublier la version jouée par SeitkaliyeV avec le St.Petersburg Lyric Ensemble, sous le titre Kiss (sortie en 2003).

 

 

Silueta porteña

 

Cuando tú pasas caminando por las tardes,
Repiqueteando tu taquito en la vereda,
Marcas compases de cadencias melodiosas

De una milonga juguetona (1) y callejera.

Y en tus vaivenes pareciera la bailaras,

Así te miren y te miren los que quieran,

Porque tú llevas en tu cuerpo la arrogancia

 

Y el majestuoso ondular de las porteñas (2).

 


Tardecita criolla, de límpido cielo

 

Bordado de nubes, llevas en tu pelo.

 

Vinchita argentina que es todo tu orgullo.
Y cuánto sol tienen esos ojos tuyos!


Y los piropos que te dicen los muchachos,
Como florcitas que a tu paso te ofrecieran

Que las recoges y que enriedas en tu pelo,

 

Junto a la vincha con que adornas tu cabeza.
Dice tu cuerpo tu arrogancia y tu cadencia

 

Y tus taquitos provocando en la vereda:
Soy el espíritu criollo hecho silueta
Y te coronan la más guapa y más porteña.

 

 

Variantes chez Pugliese et chez Canaro :

(1)   compadrona

(2)   mi bandera

Silhouette portègne

 

Lorsque tu déambules le soir,

En faisant claquer tes talons sur le trottoir,

Tu marques le tempo des cadences mélodieuses

D’une milonga enjouée et populaire.


Et dans tes va-et-vient, il semble que tu vas la danser ;

C’est qu’ils ne cessent de te regarder ceux qui te désirent,

Parce que tu portes dans ton corps l’arrogance

Et l'ondulation majestueuse des femmes portègnes.

 

Douce soirée de chez nous, sous un ciel clair

Ourlé de nuées, tu la portes dans ta chevelure.

Petit bandeau argentin qui fait toute ta fierté.

Et combien de soleil tu as dans tes yeux !


Et les compliments que les gars t’adressent,

Comme de petites fleurs qu’ils t’offrent à ton passage,

Tu les accueilles et les disposes dans tes cheveux,

Tout près du bandeau dont tu ornes ta tête.

Ton corps le dit, aussi ton arrogance et ta cadence

Et tes talons comme un défi sur le trottoir :

"Je suis l’incarnation de l'esprit argentin".

Et tu es sacrée la plus belle et la plus portègne.

 

 

 

 

 

     Voici la version de Francisco Canaro, avec Roberto Maida :

 

 

     et celle la version de Juan D'Arienzo avec Walter Cabral :

 :

(vidéo avec traduction en anglais par Paul Bottomer ©)

 

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