Tango de 1926.
Texte de Manuel Meaños - musique de Carlos Marcucci.
On citera entre autres
les enregistrements de ce tango par :
Alberto Gómez, (orchestre non spécifié) en 1930 (écouter plus loin) ;
(on connaît un autre enregistrement d'Alberto Gómez avec la Orquesta Típica
Victor) ;
ceux
et
(*) Julián Centeya a enregstré une douzaine de titres avec Luis Antonio Stazo en 1971-1972 et c'est aussi sa voix que l'on entend dans l'enregistrement de Café Dominguez par Ángel D'Agostino en 1955 (ce n'est pas celle d'Ángel Vargas, contrairement à ce qu'on peut encore lire ici ou là !).
Mi Dolor
Vuelvo de tierras muy lejanas donde ayer
en los engaños y promesas del amor.
pienso que nunca he de volver
Mi corazón tan rápido latió
que aquella herida que creí curar
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Ma peine
Je reviens de terres lointaines où, hier, je suis allé chercher l’oubli de ma peine, la consolation de mon coeur qui a souffert, croyant les ruses et les promesses de l'amour. Cap vers l'oubli, un baume à la souffrance, je suis parti en emportant dans mon chagrin le cruel souvenir du destin qu’autrefois j’ai pensé vivre près de toi.
J’ai été l’esclave de ton cœur et j'ai cédé à tes caprices et tu m'as payé de trahison. Aujourd'hui que mon coeur est guéri de sa blessure, je pense que je ne reviendrai jamais mendier ton amour. Parce que là où je suis allé oublier mes chagrins, j'ai rencontré les délices de l'amour jusqu'à l'ivresse, et le plaisir que j'ai éprouvé a fini par me guérir de mon chagrin. Ma passion n'a fait que m'indiquer le chemin vers l'amour, mais mon coeur a pu préserver sa pureté et ainsi il en est bientôt arrivé à oublier ses chagrins.
Mais aujourd'hui, je t’ai vue passer près de moi. Mon cœur a battu si vite que cette blessure que je pensais guérie, à ta vue soudaine, s’est entrouverte, alors, ils n'ont pas suffi à atténuer ma peine ni les caresses, ni l'oubli. Je souffre de nouveau d'être aimé et maintenant, comme alors, je suis l’esclave de ton amour. |
Traduction François Benoist ©
Voici la version enregistrée par le compositeur, Carlos Marcucci, en 1930, avec au chant Roberto Díaz :
ou encore celle d'Alberto Gómez également de 1930 :
Ces deux vidéos sont accompagnées, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©. Elles sont reproduites ici avec son aimable autorisation).:
Enfin, la version de Julio De Caro avec Orlando Verri, de 1950 :