Marisabel
Valse
Paroles de Claudio Frollo - Musique de Carlos V. G. Flores.
Enegistrements :
Agustín Magaldi et Pedro Noda, accompagnés de guitares, autour de 1930 ;
Ricardo Tanturi, avec Alberto Castillo, en 1942.
Marisabel
Por el modo tan raro de hablar
Presentí la tragedia interior,
Y besando su nuca preciosa
Le dije: “Celosa ¿me guardas rencor?”
Si motivan tu grave inquietud
Mis sonetos y cantos a Esther,
En confianza, te juro, al oído
Esther eres tú, mi Marisabel.
Serás siempre mi reina y señora
No existen Amalia, Susana ni Esther,
Mis sonetos inspiras tú sola
Con nombres distintos, mi Marisabel.
Se apartó los cabellos y vi
Su carita nimbada de luz,
Palpitante su seno de virgen
Me dijo llorosa: “Mi vida eres tú”.
“Te idolatro y no quiero pensar
que otra inspire tus versos de amor”
Y atrayéndome suave, hacia ella
Sus labios de seda me ofreció...
Marisabel
A sa façon si étrange de parler,
j’ai senti une tragédie intérieure,
et en baisant son beau cou
je lui ai dit : « Jalouse, me gardes-tu rancune ?"
S’ils sont la cause de ta sombre inquiétude,
mes sonnets et mes chants à Esther,
en toute confiance, je le jure au creux de ton oreille,
Esther, c’est toi, ma Marisabel.
Tu seras toujours ma reine et ma dame ;
il n’y a ni Amalia, ni Susana, ni Esther,
mes sonnets, c’est toi seule qui les inspires
sous des noms différents, ma Marisabel.
Elle a écarté ses cheveux et j’ai vu
son visage auréolé de lumière,
son sein virginal palpitait,
elle m’a dit en pleurant : « Ma vie, c’est toi. »
« Je t’adore et je ne veux pas penser
qu’une autre inspire tes poèmes d'amour ».
Et, en m’attirant doucement vers elle,
elle m'a offert ses lèvres de soie...