Tango de 1948
Musique de Benigno Calvelo - Texte de Leopoldo Díaz Vélez.
Interprétation :
Mil novecientos diez
(recitado)
Hoy vuelve como de un sueño, |
Mil neuf cent dix
(récité) De ce passé revient aujourd'hui, comme en rêve, ton être. Ah ! ... Mil neuf cent dix, temps béni de ma vie.
En cette nuit résonne un lent tango et je m’attache aux souvenirs. Et quand j'entends un tango en règle alors je suis en prise directe avec lui. J'ai appris à danser étant enfant et, depuis lors, je n’ai rien perdu. Je vis dans mes souvenirs et je suis du temps d’hier.
Mil neuf cent dix une cour de faubourg, sous la tonnelle, un baloche de banlieue. Lolita et el Marqués, en dansant au son de son rythme, faisaient mille merveilles. C’est là que je l'ai rencontrée, C’est là que, finalement, je lui ai donné mon cœur de vaillant homme, mais, un hiver, elle s’en est allée ; moi qui étais fort, j’ai pleuré sur mon infortune. Aujourd'hui, je cherche en son rythme l’oubli et rien d’autre parce que - tu le vois bien - je ne peux pas l'oublier. |
Plutôt qu'avec Ángel D'Agostino, Ángel Vargas ne chante t-il pas ici avec Eduardo Del Piano ? En effet, on ne trouve pas trace par ailleurs d'un enregistrement avec D'Agostino, pour la bonne raison qu'Ángel Vargas n'a enregistré avec l'orchestre de ce dernier que jusqu'en septembre 1946 !