Tango de 1944
Texte de Julián Centeya - Musique d’Enrique Francini.
Quelques interprétations :
En 1944, par :
puis par :
La vi llegar
La vi llegar...
de un tango acariciante que gime por los
dos.
Y el bandoneón
-¡rezongo amargo en el olvido!-
Y en la desesperanza,
Hay un fantasma en la noche interminable, La vi llegar...
¡Murmullo de su paso leve! la busca en mi terrible camino de dolor.
Y el bandoneón
dice su nombre en su gemido, |
Je l’ai vue arriver
Je l’ai vue arriver... Caresse de sa main furtive ! Je l’ai vue arriver... Alouette que la neige a fouettée ! Ton amour – j’ai pu le lui dire – se fond dans le mystère d’un tango caressant qui gémit pour nous deux.
Et le bandonéon - je gromelle de chagrin dans l’oubli ! - a lancé sa plainte, qui s'est brisée dans l'épais brouillard. Et dans le désespoir, cruelle comme personne, je l'ai vue partir sans un mot adieu.
Elle était mon monde d'espoir ... mon cœur le savait il se souvient encore de sa perte. Elle était mon monde d'espoir il s’est perdu pour moi, me plongeant dans les ombres de la douleur. Il y a un fantôme dans la nuit sans fin, Il y a un fantôme qui hante mon silence. C'est le souvenir de sa voix, la cadence de sa chanson, la nuit de son oubli et de son ressentiment.
Je l'ai vu arriver... Murmure de son pas léger! Je l'ai vu arriver... Aube qui a effacé la neige! Perdu dans l'obscurité, mon pas hésitant la recherche sur mon horrible chemin de douleur.
Et le bandonéon dit son nom dans sa plainte avec cette voix qui l'a appelée du fond de l'oubli. Et, dans cette désillusion brutale qui me condamne, je l'ai vue partir sans un mot adieu… |
Voici d'abord la version Troilo-Marino de 1944.
Puis celle, très différente, de Leopoldo Federico, avec Alberto Podestá, de 1973.
On entend aussi "La vi llegar" joué par la Orquesta Típica Francini – Pontier, avec au chant Alberto Podestá, dans le film Los Perez Garcia, du scénariste et metteur en scène Don Napy (Luis Napoleón Duclout), film réalisé en 1950.