Tango de 1917
Paroles de Mario Pardo - Musique d’Agustín Bardi.
Interprétations :
et aussi
Ce tango est dédié au bandonéoniste Juan Lorenzo Labissier. Il a été joué pour la première fois, en même temps que le tango Gallo Ciego, du même Bardi, par le quatuor Graciano De Leone au Café Dominguez, au 1500 de la rue Corrientes.
Lorenzo
Noches de loco placer,
que ya no volvere a beber vicio tras vicio adquiriendo,
fui necio bebiendo
(*) On trouve aussi "champania" |
Lorenzo
Nuits de plaisir fou, d’orgies, de femmes, de champagne que je ne reviendrai plus boire parce que mon cœur, saignant dans ses souvenirs, est ému aux larmes.
Quand, dans mon cœur, le premier amour a injecté son poison fatal et quand, dans mon cœur, la trahison de la femme s’est mise à distiller son venin, contractant vice sur vice, j’ai été stupide de boire mon propre chagrin ; fou, j'ai fait de ma vie une milonga débridée pour chercher à oublier.
Ainsi, la vie rend heureux celui qui pourrait en profiter sans douleur, sans regret, en jouissant d’un amour, toujours à la recherche de la joie qui pourra régner dans la musique du soufflet, et des coupes de champagne.
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On n'a pas trouvé d'enregistrement où ce texte aurait été chanté. Dans la version du Julio De Caro Sextet de 1926, Félix Gutiérrez ne chante pas, mais siffle le thème. La vidéo qui suit est accompagnée, dans les notes, par le texte et sa traduction en anglais par Paul Bottomer ©.
Voici la version d' Alberto Mancione, de 1952 :
Le thème musical de Lorenzo semble avoir inspiré Henri Betti pour la chanson C'est si bon, composée en 1947... Les paroles d'André Hornez (que nous avons ajoutées dans un commentaire annexé à la vidéo) sont, pour leur part, bien éloignées de celles de Mario Pardo !
C'est si bon a d'abord été joué dès 1948 par Jacques Hélian et son orchestre, avec Jean Marco au chant, et aussi chanté par les Sœurs Etienne, par Suzy Delair et par Yves Montand, puis interprété par tant d'autres par la suite, jusqu'à Louis Armstrong et Barbra Streisand...