Valse de 1945.
Paroles de Carlos Artagnan Petit - Musique de Rodolfo Sciammarella.
Alberto Castillo a chanté cette valse avec son orchestre, dirigé par Emilio Balcarce, en 1945 et avec l'orchestre d'Osvaldo Requena en 1960.
Le texte nous invite à faire un tour à travers les quartiers de Buenos Aires. Dans cette simple énumération, on sent néanmoins l'amour de l'auteur pour sa ville, où il fut dramaturge, metteur en scène et directeur de théatre (au Teatro Maipo puis, dans les années '50, au Teatro Nacional).
Los cien barrios porteños (*)
Cada uno encierra un recuerdo,
(recitado) |
Les cent quartiers portègnes
J’ai voulu rendre aux quartiers un sincère hommage d'amour et je n'ai de plus belle raison que de le lui offrir dans une chanson.
Chacun d’eux renferme un souvenir, chacun d’eux m’apporte une émotion ; j’ai voulu rendre aux quartiers un sincère hommage d'amour.
Barracas, La Boca, Boedo, Balvanera, Caballito, Retiro et Montserrat, Villa Crespo, Almagro et Lugano, Mataderos et La Paternal.
(récité) Je fais partie de mon peuple et je lui dois ce que je suis; je parle la même langue et je chante de la même voix.
Cent quartiers portègnes, cent quartiers d'amour, cent quartiers qui ont leur place dans mon cœur. |
(*) Texte emprunté au site Letras de Tango.
Voici la version Castillo-Balcarce de 1945.
(Vidéo avec traduction en anglais par Paul Bottomer ©)
et la version Castillo-Requena de 1960.