Tango de 1949
Paroles de José María Contursi, musique d’Armando Pontier.
Interprétations :
Claveles blancos
Se durmió |
Les oeillets blancs
Elle s’est endormie embrassant ce rêve qui jamais ne s’est réalisé... Rumeur de la mer lointaine ! Sa main s’est étendue, jasmin et peau ! et dans ma désolation j’ai crié ... crié ! Jamais plus sa voix ne m'appellera ... Et jamais ... jamais plus je ne baiserai sa bouche !
J’ai croisé tes doigts d'ivoire et j’ai posé sur toi tout plein d’oeillets blancs ... J’ai bâillonné mon angoisse et ma rancœur et j’ai refermé tes yeux et mon coeur. Un rideau d’ombres ... rien de plus ton absence ne m'a laissé, rien de plus, rien d'autre!
Au travers d'une vitre pâle, c'est notre hier qui resurgit ; chanson brisée en morceaux ! Et tu me parles heureuse ... joyeuse... (sarcasme amer et cruel, ta solitude !) Jamais plus ta voix ne m'appellera, non, jamais, jamais plus je ne baiserai ta bouche...
Traduction François Benoist © |
Voici l'interprétation de l'orchestre Francini-Pontier, avec Roberto Rufino en 1949 :
Claveles blancos est ici précédé de Arrabal (gran tango milonga de José Pascual) enregistré en 1946 également par Francini-Pontier, morceau instrumental que l'on pourrait confondre avec la milonga Arrabal, dont la musique de Félix Lipesker accompagne un beau texte d'Homero Manzi.