Tango de 1937
Paroles d’Alfredo Bigeschi,
musique de Juan Martí.
Plusieurs autres tangos portent ce titre. Ainsi celui composé par María Isolina Godard, avec des paroles de Juan Andrés Caruso, ou celui composé par Juan Canaro, paroles de Jesús Fernández Blanco.
Quelques interprétations :
et aussi
Caricias
La soledad
Pero no estás
No vendrás…
No vendrás
En la ansiedad |
Caresses
La solitude qui m’enveloppe le coeur allume dans mon âme le feu de ton amour lointain. Dans les brumes de ton oubli voyage mon espoir, en criant en vain ton nom.
Mais tu n’es pas là et, dans ma cruelle désolation, c’est un fantôme, le souvenir de ce qui n'est plus... Je peux sentir ton ombre et mon amour dit ton nom en te réclamant ces caresses d'hier.
Tu ne viendras pas ... et pourtant je t’attends, mon amour. Je veux t’oublier et je ne peux pas oublier parce que tu es tout mon espoir. Tu ne viendras pas et je t’attends toujours, mon chéri, avec la foi de celui qui aime comme moi. Et, nostalgique de tes caresses d'hier, mon coeur aimant soupire pour toi.
Avec le désir ardent de t’avoir auprès de moi, mes mains dans le vide vont à ta recherche et, au milieu de ce silence atroce, mon âme fébrile, pour elle-même, t’appelle. |
Traduction François Benoist ©
Voici la version de Francisco Lomuto de 1937 :
Et la célèbre version D'Agostino-Vargas, de 1945.