Tango de 1924
Paroles de Jesús Fernández Blanco - Musique de Juan Canaro.
On ne trouve aucun enregistrement de ce tango.
Plusieurs autres tangos portent ce titre. Ainsi celui composé par Juan Martí, paroles d’Alfredo Bigeschi, ou celui composé par María Isolina Godard, paroles de Juan Andrés Caruso.
Caricias
Los besos que me das no tienen ya sabor,
no suena el cascabel de tu reír cordial,
comprendo que se va muriendo aquel amor
que un día me brindó tu vida tan sensual.
que brinda tu boca fresca...
Las caricias de tu risa de cristal,
andate y no llorés, te quiero ver feliz;
la herida que me hacés con este desamor, Inútil es llorar si muere la ilusión,
otro hombre esperará caricias de placer;
¡andate ya, brindale tu pasión, |
Tendresses
Les baisers que tu me donnes n’ont plus de goût, elle ne résonne plus la clochette de ton rire chaleureux et je comprends qu’il se meurt cet amour qu’un jour ton être si sensuel m’a donné. Quitte-moi si tu es lasse de moi, je supporterai ton absence d’un cœur serein et au souvenir du bonheur que j'ai perdu, je ne vais pas pleurer : je suis un homme... !
Les tendresses passionnées de ton amour, je les sentirai sans cesse, parce qu'elles laissent sur mes lèvres la douceur qu’offre ta bouche fraîche...
La caresse de ton rire cristallin qu’ingrate tu me refuses, a été le chant argenté de notre idylle nuptiale ... Mon âme préfère te perdre, plutôt que de te voir si froide et déloyale !
Si tu as peur de moi, je ne sais garder rancune, va t’en et ne pleure pas, je veux te voir heureuse ; la blessure que me fait ton indifférence, je te le jure, ce ne sera bientôt plus qu’une cicatrice ... Il est inutile de pleurer quand le rêve se meurt, un autre doit attendre le plaisir de tes caresses ; va t’en donc et offre lui ta passion, assouvis tes désirs de femme !
Traduction François Benoist ©
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