Tango gitano de 1925.
Musique de Jacob Gade (violoniste et compositeur danois, né en 1879 à Vejle - mort en 1963 à Thorøhuse).
Ce tango a été joué pour la première fois en 1925 à la première du film américain Don Q. Son of Zorro, avec Douglas Fairbanks et Mary Astor. Il a, par la suite, connu de nombreuses interprétations, au point que dans les années 1970, on estime qu’il a été joué toutes les minutes sur les radios du monde !
Parmi les principales interprétations, instrumentales ou chantées les plus récentes, on citera celles de :
ou encore
Suivant les versions chantées, les paroles peuvent différer.
Le texte d'Ismael Victoriano Moreno (la partition pour piano et violon figurant sur TodoTango porte "Adaptacion y Letra en Castellano de A. (?) Moreno").
Celos
Celar a un amor hechicero, sufrir en silencio un penar, sólo ese nos brinda siempre un querer
de sutil aroma embriagador...!
Tus ojos hieren al mirar... tus labios matan al besar... ¡Oh, amada mujer, que mi alma te llevas
aprisionada a tu pasión...!
¡Oh, celos que me torturáis! cual acerado y cruel puñal, matáis quedamente y sin dolor...! ¡veneno sutil que la vida os lleváis!
Sin celos no existe un amor sin penas no existe un vivir, y ese acerado puñal nos enseña ¡que amar... es sufrir... que es morir...! |
Jalousie
Garder jalousement un amour ensorceleur,
souffrir un chagrin en silence,
de subtil parfum enivrant. Oh, femme aimée, qui t'emparant de mon âme,
la tient prisonnière de ta passion ...! Tu tues doucement et sans douleur… !
Poison subtil qui t'empares de la vie...! qu'aimer ... c’est souffrir ... que c’est mourir ...! |
C'est une autre version que chante Plácido Domingo :
Celos
¡Ay de mí!
¡Ay de mí!
Sufrí, pensé, ¿Por qué, por qué
tantos celos tu me das?
Recuerdos de un día feliz
Después tu querer terminó,
desdenes y agravios sufrí
Si con rencor una vez te mire |
Jalousie
Malheur à moi ! la jalousie que j'ai connue, jalousie amère pour tous ses dédains.
Malheur à moi ! la jalousie que j'ai connue, telle les épines que tu as plantées en moi.
J'ai souffert, j'ai pensé que tu allais baiser d’autres lèvres. Pourquoi, pourquoi me rends-tu aussi jaloux ? Au souvenir des baisers que je t'ai donnés pour toi j’ai pleuré.
Souvenirs d'un jour heureux qui fut pour moi un soleil éclatant, tu me jurais ton amour sans hésiter, et mon amour, je te l’ai offert sans réserve.
Après que ton amour a pris fin, j’ai subi affronts et offenses et si je t’ai regardée parfois avec rancœur c’est que je suis jaloux de toi.
et si je t’ai regardée parfois avec rancœur c’est que je suis jaloux de toi.
Traductions François Benoist © |
Le titre Celos a été donné à bien d'autres oeuvres, parmi lesquelles on ne retiendra que le tango composé en 1912 par Arturo Bernstein ("El Alemán"), le texte étant dû à Luis Rubistein (voir ce texte sur le site Todotango - traduction à venir...).