Valse-Tango
Paroles de Norberto Canosa - Musique d'Eusebio Severo Giorno.
Quelques interprétations :
et
Con tu mirar
Quise tanto adorarte Con toda pasión, Para después llevarte En mi corazón. Con tu mirar me diste Una ilusión, Para dejarme luego Un hondo dolor.
Si alguna vez la suerte Me hiciera ver Los brazos de la muerte Sería un placer. Porque vivir no puedo Más sin tu mirar, Que antes morir prefiero que no hoy penar (1).
Con tu mirar también se fue toda mi dicha, Todo mi bien Y mi querer. Después sufrí Un gran dolor, Pues conociera Tu fingido amor, Tu falsedad...
No sé cómo olvidarte Si tanto te amé, Quise aprender a odiarte Pero en vano fue. No sé qué había en tus ojos Que con tu mirar, Robaste a mi vida La felicidad.
En ti vivo pensando A pesar del mal, Que me han hecho tus ojos Con aquel mirar. Y albergando en mi alma Vana ilusión, Te llevaré constante En mi corazón.
Soñé un Edén Lleno de amor, Dicha, placer Y una pasión Ardiente y fiel. La realidad Trajo dolor, Y al recordarte Me pongo a llorar Loco de amor.
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Par ton regard
J’ai tellement voulu t’adorer de toute ma passion, pour après t’emporter dans mon coeur. Par ton regard, tu m'as donné un espoir, pour me laisser ensuite une douleur profonde.
Si jamais le destin me faisait voir les bras de la mort ce serait un plaisir. Parce que je ne peux plus vivre sans ton regard ; et, avant de mourir, je préfère ne pas souffrir aujourd’hui.
Avec ton regard sont aussi partis toute ma joie, tout mon bonheur et mon désir. J’ai alors souffert une grande douleur, quand j'ai découvert ton amour feint, tes mensonges...
Je ne sais pas comment t’oublier toi que j’ai tant aimée, j’ai voulu apprendre à te haïr mais ce fut en vain. Je ne sais ce qu’il y avait dans tes yeux pour que, par ton regard, tu voles à ma vie tout son bonheur.
Je vis en pensant à toi, malgré le mal que m’ont fait tes yeux avec leur regard. Et en nourrissant dans mon âme un vain espoir, je t’emporterai toujours dans mon cœur.
J'ai rêvé d'un Eden plein d’amour, de joie, de plaisir et d'une passion ardente et fidèle. La réalité m’a apporté la douleur, et, en me souvenant de toi, je me mets à pleurer, fou d'amour.
Traduction François Benoist © |
(1) Variante : por no penar..
Voici la version d'Enrique Rodríguez avec Armando Moreno de 1941 (vidéo avec traduction en anglais par Paul Bottomer ©)